Essences externes

Nous recevons occasionnellement de la correspondance sur l’utilisation des remèdes à l’extérieur, directement sur le corps. Cela faisait-il partie de l’approche du Dr Bach? Quelles sont les limites?

D’une certaine manière, c’est une question assez simple. La peau est le plus grand organe de notre corps. Elle nous protège, mais elle est également sensible et réceptive. La version crème du mélange d’urgence utilise la peau comme point d’entrée. L’application de remèdes aux points de pouls a longtemps été suggérée comme une manière alternative d’utilisation. Ça marche.

Le Dr Bach lui-même a souvent appliqué les remèdes aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. En tant que médecin, il était plus susceptible de voir des personnes souffrant de problèmes physiques aigus, et il appliquait souvent des remèdes via des bandages, des compresses, etc.

Mais si l’application elle-même n’est pas controversée, la question devient plus compliquée et, en effet, est devenue plus compliquée pour le Dr Bach, en ce qui concerne les remèdes que nous choisissons.

Nous pouvons séparer le développement du système de 38 essences, et l’approche du Dr Bach quand il l’utilisait, en de différentes phases. Au début, il considérait parfois des indications physiques lorsqu’il prenait des décisions sur les remèdes à choisir pour quelqu’un.

Mais il a constaté qu’en sélectionnant uniquement en fonction des émotions et de la personnalité de chaque personne, il obtenait de meilleurs résultats. Au moment où Bach a préparé l’introduction finale des Douze Guérisseurs et autres remèdes, le message était clair:

Aucun besoin de sciences ou de connaissances autres que les méthodes simples décrites ici; et ceux qui auront le plus de bénéfices de ce cadeau que Dieu nous a envoyé seront ceux qui le gardent aussi pur qu’il est; libre de la science, libre des théories, car dans la Nature tout est simple. …

Quand on traite des cas avec ces remèdes, on ne tient pas compte de la nature de la maladie. C’est l’individu qui est traité, et plus qu’il va mieux, plus la maladie disparait, repoussée par l’amélioration de sa santé. …

Comme l’esprit est la partie la plus délicate et sensible du corps, il montre l’apparition et le cours de la maladie beaucoup plus clairement que le corps. Ainsi on choisit l’aspect de l’esprit comme guide pour choisir le ou les remèdes nécessaires. …

Ne faites pas attention à la maladie. Pensez seulement au point de vue que la personne en souffrance a sur la vie.

Donc, si l’on veut utiliser des remèdes en externe, ou suggérer cela, nous devons simplement nous rappeler que la méthode d’application ne devrait pas affecter notre engagement envers la simplicité et l’utilisation des méthodes enseignées dans le système fini.

Si j’ai besoin d’Impatiens parce que je suis impatient et que j’ai une ecchymose où je suis tombé en courant pour le bus, je peux utiliser Impatiens sur l’ecchymose au lieu de le prendre de la manière habituelle. Mais je sélectionne Impatiens parce que c’est ma vision actuelle. Je ne le sélectionne pas parce que j’ai une ecchymose.

La sélection de remèdes en raison d’une indication physique – qu’il s’agisse d’une ecchymose, d’une sciatique, d’un mal de tête ou de toute autre chose – va à l’encontre du principe fondamental de la méthode Bach, qui est de voir les gens comme des individus et de baser chaque choix sur leur individualité.

Tout aussi loin de la méthode de Bach est toute approche qui sélectionne en fonction de la partie du corps où quelque chose se manifeste. Si j’ai une boiterie dans ma jambe gauche ou ma droite, une tache sur mon nez ou sur mon dos, une éruption cutanée sur un bras et pas sur l’autre … rien de tout cela ne devrait affecter les remèdes que je choisis pour moi.

Les élixirs floraux se lient aux émotions. Tant que nous maintenons cette conscience, et selon les mots du Dr Bach, nous pensons «seulement au point de vue que la personne en souffrance a sur la vie», nous ne pouvons pas nous tromper.